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A la différence des séries TV américaines, les TV dramas sont limités dans le temps: ils se composent en général d'une dizaine
d'épisodes de 45 minutes environ - les 1er et derniers épisodes étant souvent plus longs - et parfois d'un épisode spécial
(une suite ou un making-of), diffusés à raison d'un épisode par semaine sur une période de 3 mois.
La découverte des TV dramas en Asie (hors Japon) a commencé avec le déclin de l'industrie cinématographique hong-kongaise
au milieu des années 90 alors qu'elle était le principal fournisseur des pays voisins, et leur popularité a ensuite été
renforcée par l'essor du piratage de VCD qui a pourvu à la très forte demande des spectateurs préférant les dramas aux
films en salles. Les acteurs de TV dramas sont devenus tellement populaires à travers l'Asie que de nombreux projets de
collaboration entre les industries cinématographiques hong-kongaise et japonaise ont vu le jour, chacun espérant y trouver
son compte: ramener les spectateurs dans les salles et s'ouvrir le marché japonais d'un côté, et de l'autre, se constituer
un tremplin pour Hollywood via le cinéma hong-kongais. Ainsi l'actrice Tokiwa Takako a tourné Moonlight Express avec
Leslie Cheung; l'acteur Kimura Takuya tourne dans 2046 sous la direction de Wong Kar-Wai. D'autres ont également des
projets de collaboration: Sorimachi Takashi avec Johnny To et Andy Lau, Takenuchi Yutaka avec Derek Yee, etc...
Les thèmes abordés sont très variés:
En ce qui concerne le cinéma, les films qui sortent sont de qualité qui peuvent varier de deux extrémités, soit de très bonne
qualité soit, ils sont médiocres. Il y a des similitudes avec le cinéma Chinois, les arts martiaux sont liés aux histoires de
Samourai (voir Akira Kurosawa, Les 7 Samourais). Le cinéma japonais offre aujoud'hui une panoplie rare de très bon réalisateur
tout aussi différent les uns que les autres. De Takeshi Kitano à Takeshi Miike, de Kurosawa, l'incontournable en passant par
Shoei Imamura, le cinéma Japonais permet de vous faire découvrir un autre sens du cinéma. Depuis maintenant moins d'une décennie
le cinéma japonais, moins élitiste ou plus commercial, tend à s'exporter davantage et à toucher un large public. A noter le succès
éclatant des animations japonaises (dessins animés) qui connaissent sur leur marché domestique comme à l'exportation un vif
intérêt (final fantasy, Pompoko, le voyage de Chihiro...).
Les trois grands studio de productions sont Shôchiku, Tôei et Tôhô.